L’entraînement dans le désert commence à 9 heures du matin - à partir du moment où vous enfilez vos combinaisons spatiales, il fait chaud. Dans ceux-ci, nous montons dans la voiture et allons sur le site d’entraînement avec la brigade d’instructeurs du centre d’entraînement des cosmonautes. Il fait chaud en 15 minutes, mais il y a un bonus - l’entraînement n’a pas officiellement commencé, ce qui signifie que vous êtes autorisé à boire. Pendant le voyage, j’ai bu 1 litre d’eau froide, économisez pour une utilisation future.
Test de Chaleur
En arrivant sur place, nous recevons des blocs NAZ, emballant des vêtements chauds et les derniers mots d’adieu. Le parachute et les chaises du véhicule de descente Soyouz reposent côte à côte. Le premier contact est le début officiel de la formation - maintenant nous sommes autonomes et resterons ici pendant 48 heures. A l’ombre + 40 ° C, et il n’est que 10 heures du matin. Mais nous ne sommes pas à l’ombre, mais au soleil, alors nous agissons sans tarder : retirer nos combinaisons spatiales, nous protéger du soleil, envelopper l’Unité 1 dans des vêtements (garder l’eau fraîche), dégager une zone d’abri, construire un abri et allongez-vous.
La première demi-heure avec Kirill Peskov, nous coupons les lignes et réalisons le toit, et Oleg Platonov découpe des rectangles dans le parachute et nettoie le site. Ensuite, nous fabriquons tous les trois des blocs de construction, dont des colonnes et des ancres. Le temps passe vite - le refuge est prêt à midi. La touche finale consiste à fixer les capes médicales à l’intérieur du toit pour refléter les rayons du soleil. Reposez-vous maintenant jusqu’au coucher du soleil et aux contacts horaires.
Par rapport à la survie en hiver, il y a beaucoup moins de travail : se mettre à l’abri et rester immobile jusqu’au coucher du soleil. Les plus notables sont la déshydratation et la soif constante. Le premier jour, nous avons essayé de boire 400 ml d’eau par personne, mais ce n’est pas suffisant - vous voulez boire tout le temps. Déjà le soir du premier jour, ils ont décidé de boire plus, 600 ml par jour et par personne. Nous buvons 50 ml d’eau en la versant soigneusement du bidon dans une tasse à mesurer. On boit moins le jour et plus le soir.
Pendant notre survie, nous avons bu 1,8 litre d’eau, perdu jusqu’à 5 % de notre poids corporel et mangé plusieurs barres aux fruits. Outre les compétences proprement dites (construire un abri, aller chercher de l’eau, prodiguer les premiers secours), la survie dans la steppe en été enseigne la patience, la répartition des forces et des ressources, et le travail d’équipe. Une expérience intéressante, qui n’est réalisée qu’une seule fois lors de la préparation !
Au fait, vous souvenez-vous de quel autre test est effectué une fois dans la carrière d’un astronaute ?
Signé : Borisov Constantin