L’astronaute de l’Agence spatiale européenne Thomas Pesquet, revenu en fin d’année dernière de sa deuxième mission à bord de l’ISS, estime qu’il est important de maintenir des liens entre les explorateurs spatiaux français et russes.

"Les travaux se poursuivent sur l’ISS", a déclaré Pesquet aux journalistes mercredi, « il y a des gens à bord de l’ISS, vous ne pouvez pas les mettre en danger ».

"Il y a des accords, des obligations qui nous lient techniquement. On ne peut pas éteindre différentes parties de la station, ce serait déraisonnable", a déclaré l’astronaute français.

Pesquet a souligné qu’il est impossible d’effacer les liens établis avec les cosmonautes russes

Pesquet a effectué sa première mission vers la Station spatiale internationale dans le cadre de l’expédition ISS-50/51 avec le Russe Oleg Novitsky et l’Américaine Peggy Whitson sur le vaisseau spatial Soyouz MS-03 depuis le cosmodrome de Baïkonour en novembre 2016. Le Français et le Russe sont revenus ensemble sur Terre après 196 jours passés à la station en juin 2017.

Lors du deuxième vol vers l’ISS en avril de l’année dernière, Pesquet s’est vu confier la mission de commandant de station à l’une des étapes.

Pesquet est l’un des astronautes les plus célèbres de France. Il travaille beaucoup pour développer l’astronautique et protéger l’environnement. Pesquet parle cinq langues, dont le russe. L’an dernier, l’astronaute de 44 ans figurait au deuxième rang des Français les plus populaires dans un classement publié chaque année par le journal français Journal du Dimanche, selon une enquête du service sociologique Ifop. 

En 2019, pour « services spéciaux à la patrie », il a reçu le prix principal de la France - l’Ordre de la Légion d’honneur.