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Radioamateur secouriste à 75 ans
Article mis en ligne le 2 janvier 2021

par F5NZO Didier

Jacques Laurent est correspondant de presse pour le Journal de Saône-et-Loire. Mais ce n’est que l’un de ses multiples talents. À 75 ans, ce « Ch’ti » domicilié à Chambilly dans le Brionnais, qui possède une maison familiale aux portes de la Saône-et-Loire, à Saint-Pierre-la-Noaille (Loire), a un petit jardin secret. Qu’il a accepté de nous dévoiler : la radio amateur. Un amour de plus de 50 ans. « C’était un peu avant 1968. J’étais étudiant à Paris. Je vivais dans une chambre de bonne. J’avais un copain passionné de radio amateur. J’ai tout de suite passé mon examen », se souvient le septuagénaire. Une fois l’examen passé avec succès fin 1967, pour maîtriser tout l’environnement technique et réglementaire nécessaire à l’exercice de la radio amateur, il comprend la nécessité vitale de posséder un tel outil pour se rendre utile aux autres.

 

De 10 000 à 20 000 connectés à travers la France

« J’ai une autre passion en parallèle. C’est le secourisme. Secouriste routier ou secouriste de montagne, tout m’intéresse. Du coup, je me suis aussi assez naturellement intéressé à la CB à 27 mégas. C’est complémentaire. Quand j’ai débuté avec tout ça, j’étais jeune et je n’avais pas de sous. On bricolait beaucoup à l’époque avec les copains. On achetait des postes militaires qui font émission et réception d’hélicoptères. C’est très utile pour le secourisme », explique-t-il. À 75 ans, ce touche-à-tout et bricole-tout très ingénieux, qui a déménagé plus de 40 fois en France et en Allemagne, n’a toujours pas raccroché.

 

Trésorier d’une association départementale de radio amateur

 

Il est même devenu trésorier de l’ADRASSEC (Association départementale des radio amateurs au service de la Sécurité civile) de Saône-et-Loire. « On est une vingtaine d’adhérents à travers tout le département. C’est déjà bien. Il faut savoir qu’il y a entre 10 000 et 20 000 personnes plus ou moins connectées au réseau radio amateur à travers la France. Ce n’est pas anodin. J’ai un seul petit regret : je n’ai pas réussi à transmettre cette passion à mes trois enfants », confie-t-il.

 

« On peut sauver des vies »

 

Et de poursuivre : « Actuellement, je me concentre sur la recherche de balises de détresse d’aéronefs et de balises de détresse personnelles. Concrètement, ça a déjà évité de vrais drames. On a sauvé des vies sur des sorties en montagne », insiste-t-il. Et de conclure : « Une radio amateur, c’était si cher dans le temps qu’on essayait de se la fabriquer soi-même. Aujourd’hui, pour du matériel de base, il faut compter 800 € environ. Mais même pour du petit matériel, il faut l’examen pour l’utiliser. L’antenne qui va avec, ça peut être cher. Entre 200 et 300 € pour une antenne mobile. Et c’est bien plus onéreux pour une antenne fixe. Avec, on fait du national et de l’international. »

 

Extrait du JSL du 02/01/2021