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Une imprimante 3D pour l’ISS coté Russe
Article mis en ligne le 21 mai 2022

par F5NZO Didier

RKK Energuya, en collaboration avec l’Université polytechnique de Tomsk et l’Université d’État de Tomsk, a développé une imprimante 3D à utiliser sur la Station spatiale internationale (ISS).

A l’aide d’une imprimante à polymère thermoplastique, les échantillons et pièces utilisés en grande quantité à bord de la station seront imprimés par application couche par couche d’un fil de polymère fondu (filament).

Ivan Kouzmenko, professeur agrégé du département de radiophysique de l’université d’État de Tomsk :

« Cette technologie permettra aux cosmonautes de fabriquer, par exemple, des couvercles pour connecteurs électriques de diverses nomenclatures, des lames de recherche, des clés et autres outils, des fixations (écrous, boulons, etc. .) nécessaire aux travaux sur l’ISS.

Les échantillons d’impression 3D obtenus seront renvoyés sur Terre pour étudier les caractéristiques mécaniques de produits fabriqués à l’aide de technologies additives (croissance couche par couche et synthèse d’objets). Cela permettra une étude complète de l’impact de la microgravité sur l’impression 3D.

Le premier à travailler avec une imprimante 3D sera l’équipage de l’expédition ISS-67 - les cosmonautes de Roscosmos Oleg Artemyev, Denis Matveyev et Sergueï Korsakov.

 

Le développement de technologies additives à la station ouvrira de nouvelles opportunités pour la cosmonautique nationale d’utiliser l’impression 3D à l’avenir.

Par exemple, dans les expéditions lunaires, les cosmonautes ne dépendront plus de la livraison des composants et structures nécessaires sur des navires de transport depuis la Terre, mais pourront les imprimer directement dans l’espace, ce qui permettra d’atteindre un nouveau niveau d’exécution de divers types de tâches.

 

Son lan.cement est prévu le 3 juin depuis Baïkonour (Progress MS-20). Il est prévu de mener 20 "sessions" de l’expérience sur l’ISS au cours de l’année

 

Les éléments fabriqués seront renvoyés sur Terre pour étudier les caractéristiques mécaniques des produits - cela permettra d’étudier l’effet de la microgravité sur l’impression 3D.